|
|
INTÉGRATION ET COMPLÉMENTARITÉ
Dans le cas où c'est l'homme qui détient la
responsabilité de la gestion, il est nécessaire pour lui d'avoir un
certain nombre de qualités. Il ne doit pas, par exemple, considérer la
femme comme une masse négligeable dont le rôle se réduit à recevoir les
ordres et appliquer les instructions. Il doit la considérer comme un
être humain qui a un rôle en rapport direct avec le sien, qui a une vie
en rapport direct avec la sienne. Il doit agir dans le sens de sa
participation, dans la gestion, à sa propre manière. Il doit s'efforcer
d'élever son niveau pour qu'elle puisse vivre dans une ambiance qui lui
permette d'atteindre plus d'objectifs et d'arriver à plus de résultats.
Il y a une chose essentielle dans toute situation de
gestion, qu'elle doit celle de la vie conjugale par l'homme ou par la
femme, ou celle de tout autre responsable de ce dont il est responsable.
Celui qui est chargé de la gestion doit être sensible à l'humanité de
ses collègues. La gestion n'est pas une instance inerte régie par des
articles juridiques ou pour des instructions légales ou sociales. Nous
devons considérer la gestion comme une instance humaine qui ne peut
réussir que dans la meure où toutes les conditions humaines se trouvent
réunies pour les personnes qui travaillent dans l'établissement. Pour
que cette condition soit remplie, l'homme doit respecter l'humanité de
la femme et la femme doit respecter l'humanité de l'homme. L'un et
l'autre doivent se conduire à partir de ce sentiment de respect pour que
la relation conjugale soit une instance humaine vécue par l'un comme par
l'autre. C'est à cette condition que les sentiments et les idées
prennent leur essor et s'intègrent de sorte qu'aucune des deux parties
ne pèse sur l'autre. Si l'une des deux parties veut soumettre l'autre à
sa volonté, elle doit le faire de manière humaine et non de manière
sauvage ou autoritaire.
|
|
|
|
|