La femme en Islam
Print out

CONSEILS ET DIRECTIVES

 En considérant le mariage sous l'angle de la simplicité légale, en sa qualité de relation humaine et privée entre deux époux, nous trouvons qu'il n'est pas naturel que l'homme et la femme restent en état de fiançailles pour une longue durée, dans les conditions de la liberté que chacun sent qu'il peut avoir à l'encontre de l'autre tout en ayant à subir, en même temps, les pressions et les contraintes sociales. Cela peut, d'une manière ou d'une autre, "complexer" les deux fiancés et conduire à des tensions psychiques anormales. 

Nous pensons donc que la société doit, comme l'a fait et prôné la loi, considérer la question conjugale avec simplicité: elle est une relation naturelle régie par les limites légales. Si les limites légales sont bonnes et valables, la société doit alors donner aux deux époux leur liberté dans ce domaine. Nous comprenons que la question des fiançailles est une question qui pourrait combler un certain vide chez l'homme et la femme et ce du point de vue des tensions psychiques qui peuvent sévir chez les jeunes garçons et les jeunes filles qui souffrent de privations intimes dans les conditions de l'impossibilité, pour eux, d'avoir les moyens nécessaires pour ouvrir une maison conjugale. Il n'est donc pas normal qu'il y ait beaucoup d'entraves dans ce domaine, car il est toujours possible, pour les jeunes garçons et les jeunes filles, de découvrir quelques moyens qui leur permettraient de réconcilier les contraintes sociales et leurs propres besoins personnels. 

Pour ce qui est de la longueur ou de la brièveté de la période des fiançailles, cette question dépend des conditions propres aux fiancés et à la réalité objective qui régit leur relation. Mais il est possible de dire que la longueur de cette période peut avoir des répercussions négatives au niveau de la future vie conjugale qui pourrait ainsi perdre son équilibre ainsi que le sentiment d'assurance dont l'absence peut donner lieu à la naissance d'une atmosphère instable autour de la vie des deux parties de la relation. La vie entière peut se transformer en une routine qui glacerait la vitalité des rapports spirituels des deux mariés dans la mesure où la stabilité conjugale peut donner à la relation une vitalité impossible à trouver à l'extérieur du foyer familial. La liberté et le sentiment de tranquillité procurés par le mariage peuvent donner lieu à une animation et à un étonnement dynamique que les deux mariés ne trouveront jamais en se heurtant aux contraintes du monde extérieur.

Envoyer vos commentaires